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vendredi 17 juin 2011

Immigration cours 201

source : http://www.ctv.ca

Il existe quatre façons d’entrer sur le territoire canadien.

La première est à la portée de tous, avec ou sans visa en fonction du pays d’origine. Malgré leur haut degré de métissage, les membres du troupeau sont tous pourvus d’un passeport français en bonne et due forme, ce qui les dispense d’un visa.  Les touristes peuvent demeurer 6 mois, ils n’ont pas le droit de travailler, ni de bénéficier de l‘assurance maladie.

La deuxième est nettement plus avantageuse, rapide et intéressante sur le plan des prestations, il s’agit du statut de réfugié. Évidemment, ce statut est directement relié à la survenue de catastrophe naturelle grave, genre séisme ou tsunami, car il faut savoir que le statut de réfugié politique est beaucoup plus litigieux et par là-même difficile à obtenir. Inexplicablement l’équivalent de cinq centimètres de neige en Île-de-France en plein mois de décembre ne compte comme catastrophe naturelle qu’en France et seulement en France. D’un commun accord avec nous-mêmes, nous avons décidé de ne pas faire jouer cette carte-là.

La troisième est la voie de la résidence permanente. Cela suppose une demande de Certificat de Sélection du Québec avec un million de justificatifs à fournir, de l’extrait de casier judiciaire aux bulletins scolaires depuis la première année de primaire, puis une demande de résidence permanente auprès de l’autorité fédérale avec le même million de documents à refournir. Le certificat de sélection est attribué en fonction d’un système de points. Grossièrement, un boulanger de 28 ans avec des quadruplés au berceau a beaucoup de points et voit son dossier traité rapidement, tandis qu’un médecin généraliste de 50 ans avec trois adolescents atteint juste la limite. Parce qu’il n’est pas bon d’avoir plus de 40 ans pour émigrer. Et un médecin qui n’a pas encore le droit d’exercer au Québec ne récolte aucun point lié à sa formation.

La quatrième méthode est celle du permis de résidence temporaire. Nous pouvons travailler. En vertu d’accords entre la Sécurité Sociale et la Régie d’Assurance Maladie du Québec nous avons droit à une assurance maladie. Nous ne sommes pas soumis à la loi 101 et pouvons scolariser nos enfants en langue anglaise. En contrepartie nous n’avons pas le droit de vote, y compris dans les assemblées de parents d’élèves.  Mais si un beau jour nous décidons de commencer les démarches en vue de l’obtention de la résidence permanente, nous pourrons nous prévaloir du statut de travailleur qualifié, ce qui est censé accélérer fortement le processus.

Comme chacun sait, le troupeau a une vénération certaine pour les aspects compliqués des choses : un relent de sinon ce serait pas drôle peut-être. Le troupeau a donc choisi la voie de l’immigration des travailleurs temporaires.

Ce qui explique pourquoi bien qu’inscrit au Collège des Médecins et par conséquent titulaire d’un permis d’exercice québécois, Sherpapa n’a pas encore  le droit de travailler. En effet, pour la période du 10 avril  au 10 juillet, je suis le travailleur temporaire, lui n’est que visiteur avec le reste de la famille. Qu’à cela ne tienne, nous allons donc demander un nouveau permis de travail pour Sherpapa.

En quelques jours, quasi d'un coup de baguette magique, la Bonne Fée de Saint-Tite avait obtenu les documents indispensables, à savoir offre d’emploi validée par Ressources Humaines et Développement des Compétences Canada et Certificat d’acceptation du Québec délivré par le ministère d’Immigration et des Communautés culturelles. Le dossier était complet, prêt à être déposé.

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Et c'est tout! Enfin normalement...
Bisous!